Je venais de boucler une enquête peu captivante d'adultère et trois articles d'investigations pour Bliss-news... J'étais lessivée.
Les rues étroites étaient encombrées de véhicules brinquebalants et de piétons pressés, créant un chaos indescriptible. Le paysage urbain qui défilait devant mes yeux était d'une tristesse désolante... Ce n'est pas ici que je vais soigner ma dépression....
Le quartier était un mélange éclectique de bâtiments délabrés et de maisons à l'aspect négligé. Les immeubles en hauteur se dressaient comme des sentinelles décrépites, contrastant avec les modestes maisons alignées le long des avenues résidentielles.
Chaque habitations semblait être une copie de la précédente, avec leur peinture écaillée et leurs jardins négligés.
La vie dans ce quartier était un combat quotidien. Les commerces locaux se battaient pour survivre face à la concurrence écrasante du gigantesque Walmart qui dominait le paysage.
Les rues étaient animées d'une énergie frénétique, chaque personne essayant de se frayer un chemin à travers la foule dense. Les visages que je croisais portaient les marques de la lutte, le poids des difficultés quotidiennes se lisant sur leurs traits fatigués.
Ma nausée s'intensifiait au fur et à mesure que le véhicule se frayait un chemin à travers les ruelles encombrées.
Les odeurs émanant des étals de nourriture bon marché et des déchets stagnants ne faisaient qu'aggraver mon malaise. Je me sentais enfermée dans cette bulle de misère et de désolation, priant pour que le trajet prenne fin au plus vite.
En p'us, j'avais froid... Dehors, il fait 36°C mais à cause de ce maudit Bliss, je grelotte et un rhume constant me bouche une narine sur deux de manière aléatoire... Maudit soit mon altération. Tandis que les autres femmes avaient sortie leurs légères robe d'été, moi, Je portais une robe rouge en laine, des collants noirs fort opaques et une écharpe me couvrait le cou. Un grand manteau noir couvrait mes épaules... on devait me prendre pour une folle.
ATCHOUM.
À peine ai-je rouvert les yeux que la vision d'un homme occupé à gratter le centre d'un chat me force à piler sur place.... Mes pneu crisse sur le bitume et le monstre de métal s'arrète à moins d'un mètre de l'individu.
Je baisse le carreau de ma voiture et passe ma tête vers l'extérieur pour incendier ce fou lorsque j'entends sa voix.... Mais... Il parle au chat ce taré ?!